J'ai retrouvé le doute et ses lundis gelés
Le soleil délavé qui passe dans le temps
Dans le coeur un vieux train qui s'amuse à souffler
L'air froid dans ma poitrine, cette valse détend
Un souffle incohérent passe dans les organes
J'aime ces matins longs, asiles de souffrance
Où le jour se défait au milieu de mon crâne
Un cadavre m'étreint et plus rien n'a de sens
Je n'ai jamais servi à rien ni à quiconque
C'est dommage. On vit mal quand tout le monde s'aime
On se sent dépérir, et cependant quelconque
Le moindre mouvement constitue un problème
Je sens mes intestins se flétrir dans mon corps
Je ne crois plus vraiment que la fin soit funeste
Le silence s'étend dans le triste décor
Puis l'on accepte tout, la mort fera le reste
Hubert Giorgi
29 jours
Ce poème m'évoque une profonde mélancolie, un sentiment d'isolement et de solitude face à un monde froid et insensible. La métaphore du « doute et ses lundis gelés » et celle du "soleil délavé" renforcent l'idée d'un temps qui s'étire, où les joies et les couleurs de la vie s'estompent peu à peu.
La désolation ressentie en constatant que l'on ne trouve pas de place dans un monde où « tout le monde s'aime » et où l'on se sent dépérir est un sentiment qui m'est très familier.
Merci beaucoup...
Ce poème m'évoque une profonde mélancolie, un sentiment d'isolement et de solitude face à un monde froid et insensible. La métaphore du « doute et ses lundis gelés » et celle du "soleil délavé" renforcent l'idée d'un temps qui s'étire, où les joies et les couleurs de la vie s'estompent peu à peu. La désolation ressentie en constatant que l'on ne trouve pas de place dans un monde où « tout le monde s'aime » et où l'on se sent dépérir est un sentiment qui m'est très familier. Merci beaucoup...
Ce poème m'évoque une profonde mélancolie, un sentiment d'isolement et de solitude face à un monde froid et insensible. La métaphore du « doute et ses lundis gelés » et celle du "soleil délavé" renforcent l'idée d'un temps qui s'étire, où les joies et les couleurs de la vie s'estompent peu à peu. La désolation ressentie en constatant que l'on ne trouve pas de place dans un monde où « tout le monde s'aime » et où l'on se sent dépérir est un sentiment qui m'est très familier. Merci beaucoup...